Alors que la fête de la Salette bat son plein et nous ouvre ses bras entre prière et concerts, se pose la question de la place et l’importance donnée à la religion dans notre île.
Le jour des miracles, la fête de la Salette, célébrée en grand pompe à st Leu, depuis jeudi 19 à dimanche 22 septembre 2013, créer une certaine polémique. La Salette fait son, show! Et quand Gilbert Aubry laisse le micro aux Swagga girls, se pose la question de religion et de la laïcité, surtout lorsque l’école buissonnière est de rigueur.
Le SAIPER, Syndicat Alternatif des Instituteurs et Professeurs des Ecoles de la Réunion monte au créneau et brandit à bout de bras la nouvelle charte sur la laïcité. Aujourd’hui la Salette, hier le Ramadan, demain le Dipavali. Oui pour la fête ! Oui aux célébrations ! Tant que cela n’affecte en rien le rythme scolaire !
Il est vrai que le pèlerinage de la Salette, est d’une grande importance pour beaucoup de catholiques de l’île. Mais pour le SAIPER dévotion et laïcité ne pas vont apparemment pas de paire. Le syndicat déclare même sur le site inforeunion.net que « la fermeture obligatoire par le maire est un véritable camouflet pour le recteur représentant de l’autorité de l’éducation nationale. » et exige une réaction de sa part. Ils vont même encore plus loin en l’incitant à« faire respecter la parole du ministre de l’Éducation nationale plus qu’il ne respecte la sienne. ». Paroles tranchantes au nom de La laïcité pour tous !
Dans notre île où la pratique pluri-religieuse est le reflet d’un métissage au doux parfum de bourbon, le terme de laïcité reste difficile à définir. La religion est partout et se mêlent autant que les cultures. D’ailleurs beaucoup de personnes pratiquent deux religions adorant à la fois la vierge et Maryamen, déesse de religion hindou. La Réunion a toujours été rythmé par les temps forts de toutes les religions et croyances qu’elle accueille en son sein. Notre île est un exemple de respect et d’harmonie, !Un exemple de savoir vivre ensemble qui fait la fierté des habitants. Des Réunionnais, qui sont aussi assujetis aux lois françaises et à leurs contraintes.
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